Attention… Poison !

Attention… Poison !

Aujourd’hui, une super chienne a failli mourir.

C’est vraiment pas passé loin, et seule l’intervention rapide du vétérinaire, suivi d’une nuit complète en hospitalisation et perfusion lui ont sauvé la vie.

La raison ?

Une souris… ou plutôt la strychnine que cette dernière avait absorbé.

 

La strychnine est un POISON neurotoxique particulièrement violent, qui était utilisé pour tuer les « nuisibles » tels que les rats, les souris et autres rongeurs. Un poison tellement dangereux qu’il a été interdit à la vente en 1999 !

Mais il reste vraiment très facile de s’en procurer… et certains l’utilisent toujours.

Pour la chienne, l’absorption est accidentelle. Elle a avalé une souris qui avait avalé de la strychnine…

La suite, vous la connaissez : elle a frôlé la mort.

Un constat reste à faire : ce produit est encore utilisé. Et il est dangereux ! Très dangereux.

A vous propriétaires d’animaux domestiques : soyez particulièrement vigilants. Avec le printemps, de nombreuses sources d’empoisonnement existent, même sans volonté consciente de nuire :

  • Les poisons comme la strychnine… raticides, insecticides, anti-limaces (en plus c’est sucré et les chiens adorent le goût) et autres joyeusetés comme les engrais ou antigels.
  • Les plantes toxiques (bêtement de vieilles noix qui ont pourri peuvent se révéler très toxiques, ou le raisin un peu plus tard dans les vignes), champignons.
  • Certains animaux aussi… Les crapauds ou les chenilles peuvent aussi être neuro-toxiques.
  • Un autre danger très peu connu et causant un grand nombre d’intoxications graves : les allume-feu ! très souvent utilisés dans les foyers… Bêtement quand on fait griller nos cervelas pour un bon moment en famille.

Le chien peut aller fouiller sous les foyer éteints, et s’empoisonner avec les restes non brulés ou même via le bois qui en a été imprégné. Là aussi le goût est sucré et hyper appétent pour les chiens (renards etc…)

Selon les vétérinaires, c’est un empoisonnement très fréquent. Avec l’arrivée du printemps, le nombre de foyer va augmenter, les risques aussi ! Ne laissez pas vos chien fouiller dans les foyers…

Bref… SURVEILLEZ VOS ANIMAUX, évitez au maximum de les laisser manger des choses dehors (je sais… ce n’est pas toujours si simple) et REAGISSEZ au moindre signe anormal :

  • Convulsions ou tremblements
  • Vomissement
  • Apathie
  • Agitation anormale
  • Salivation importante
  • Difficultés respiratoires
  • Paralysie ou raideur des pattes
  • Saignements anormaux (gueule, oreilles, anus…)
  • Pâleur des muqueuses

FONCEZ CHEZ LE VETERINAIRE.

 

A vous, qui mettez des produits contre les rongeurs ou les insectes: Avez-vous conscience que ces toxiques vont tuer sur toute la chaine alimentaire ?

Le « nuisible » va consommer le poison, et intoxiquer tous ses prédateurs : chiens, chats mais aussi renards, rapaces ou autres charognards… En utilisant ce genre de poison, ce ne sont pas que les souris/limaces/insectes que vous visez, mais tout l’écosystème qui vit autour ! Les victimes collatérales sont particulièrement nombreuses… et peuvent remonter la chaine alimentaire jusqu’à l’humain !

Et si un enfant avait touché ce poison ? Vous imaginez le drame ?

Je sais que l’idée de départ est juste de se débarrasser de ravageurs, sans penser que le poison ira plus loin. Je sais qu’à aucun moment vous ne souhaitez tuer de chien, de chat ou autres… mais le fait est que cela tue bien plus loin que leur cible initiale.

Ces poisons sont très destructeurs. Ne pourrions-nous pas avoir une approche respectueuse de la nature ? par exemple : les renards sont particulièrement efficaces pour réguler les souris, sans passer par des poisons qui tuent sans regard, sans distinction et sur une durée longue.

Chaque « nuisible » à son prédateur… et si on s’en servait plutôt que de détruire sans réfléchir plus loin ?

A nous, utilisateurs de moults produits : antigel, allume-feu… de nombreux produits sont DANGEREUX pour les animaux domestiques, mais aussi pour la faune sauvage.

Peut-être pourrions nous apprendre à ne plus nous en servir ? ou tout au moins faire en sorte de ne pas en laisser de traces dans la nature. Aucun de nous ne veux devenir tueur sans le savoir, j’en suis certaine.

Et parfois, ça passe par des choses bêtes, où nous ne pensions pas à mal. Un exemple bête : la pâte à pain (ou toute autre qui n’a pas été cuite) jetée au compost… quoi de moins polluant que ça ? et pourtant quoi de plus dangereux pour les animaux domestiques et/ou faune qui viendrait à en manger…

 

A TOUS : gardons les yeux ouverts et réfléchissons à la portée de nos actions

AUX PROPRIETAIRES DE CHIENS : gardons les yeux ouverts… et réfléchissons à la portée de leurs actes.

L’infographie suivante est extraite du magazine Sciences et Nature : https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/chiens/intoxication-du-chien-et-du-chat-quels-poisons-se-cachent-a-votre-domicile_12318

intoxivation

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La longueur de la laisse

La longueur de la laisse

Ah la laisse !

Il y a les pour, il y a les contres… mais c’est un objet indispensable.

Obligatoire en ville, obligatoire à certaines périodes de l’année dans les forêts et les champs… elle doit faire l’objet d’un apprentissage précis et positif pour être bien vécue par nos compagnons.

Mais quels sont les critères pour une bonne laisse ?

Parlons confort pour l’humain… La matière est essentielle. Une laisse en nylon, un chien qui tire d’un coup… et c’est la brûlure assurée !

Préférez les matières de type coton, ou biothane qui assureront confort et sécurité à vos mains. Après c’est une question de choix :

  • Le biothane est très léger et facile à nettoyer. Par contre il peut se révéler très glissant quand il est mouillé
  •  Le coton est léger et ultra confortable mais plus difficile a nettoyer et lourd quand il est mouillé.

Mais parlons surtout du principal intéressé : LE CHIEN !

Quels sont les critères d’une bonne laisse pour votre chien ?

Déjà : la couleur, il s’en fiche…

Le poids par contre… est essentiel. Une bonne laisse se doit d’être légère et la plus “invisible” pour lui. Une laisse lourde sera inconfortable et bloquera vraiment ses moments. Ainsi, évitez de passer la laisse de Gégé le grand danois à Kiki le chihuahua 😉

La solidité est aussi un critère important : une laisse qui casse peut mettre votre chien en danger. Les matières utilisées par les laisses du commerces sont en général testées et des tests de casse sont effectués par les fabricants.

Mais un critère est prioritaire : LA TAILLE !

Bien que attaché, votre chien doit pouvoir bouger et interagir avec son environnement. Une laisse trop courte, ou tenue trop serrée peut mettre un chien en insécurité émotionnelle. Il se retrouvera incapable de fuir, ou d’avancer ou juste de renifler. Et cela est souvent vecteur de réactivité !

Une bonne laisse ne devrait jamais mesurer moins de 2m (en ville), l’idéal étant à 3 ou 4 mètres.

En pleine campagne : la longe de 8 ou 10 mètres permettra à votre chien de vivre presque librement, même s’il doit être tenu. Attention cependant : le poids du chien est démultiplié en bout de longe… Ainsi si votre chien de 30kg part en courant, c’est 300kg qui arriveront au bout des 10m, le risque de chute est important. Il faut donc apprendre à tenir correctement la longe de notre compagnon.

Petite info sur les laisses à dérouleur… bien que très pratiques, elles présentent de nombreux inconvénients.

  • en gardant une traction permanente, votre chien apprend que tirer lui donne plus de liberté…et cela retarde énormément l’apprentissage de la marche en laisse
  • Elles cassent souvent, représentant un danger très important.
  • Lâchées par inadvertance, le chien se retrouve poursuivi par le boitier, ce qui est souvent effrayant et entraine des fuites dangereuses.

C’est un matériel qui doit être évité au plus possible.

Vous pourrez trouver des laisses sur la boutique : https://www.canimalin.ch/laisses/

Toutes les laisses grossenbacher, en coton ou en biothane peuvent être à la longueur de votre choix.

Le jeu, un allié de taille !

Le jeu, un allié de taille !

Le jeu, un allié de taille !

 « bonjour, je m’appelle Carlotta, et je vais vous parler un peu de moi. Je suis une ancienne chienne des rues, et j’ai été adoptée il y a environ un an. C’est chouette non ? Sauf que voilà… moi je n’étais jamais entrée dans une maison, et ce nouvel environnement m’effraie beaucoup. Beaucoup. Si je le pouvais, je ne vivrais que dehors. Et… j’ai découvert le jeu. Je ne savais pas jouer en fait. Alors mon humaine a commencé à jouer avec moi, dehors. Un jeu de flair et de réflexion… J’adore ça. Et comme j’adore ça, mon humaine, elle a commencé à placer ce jeu dans la maison ! et moi.. j’ai commencé à sortir de mon panier, à explorer cet endroit tellement effrayant qu’est l’intérieur d’une maison.

Croyez moi… sans ce jeu : je serais encore dans mon panier bien cachée ! Mais j’ai appris que cet environnement, je pouvais le découvrir et le comprendre. »

L’exemple de Carlotta n’est qu’un exemple, mais il est révélateur !

Le jeu est bien souvent oublié, alors qu’il est un allié de taille dans la plupart des troubles du comportement.

Nous allons voir pourquoi…

Le jeu est à la base des apprentissages !

Jusqu’à très récemment, on considérait les apprentissages comme une chose très sérieuse. Il ne fallait pas s’amuser en apprenant. Pourtant, il suffit de regarder comment apprennent les jeunes animaux ou les enfants pour comprendre notre erreur : ils apprennent en jouant !

Le jeu va permettre d’apprendre les bons gestes, les bons comportements, le tout sans risque. Ces apprentissages, une fois maitrisés, seront ensuite appliqués dans la vraie vie.

Pour jouer, il faut savoir respecter les règles, savoir canaliser sa force, inhiber ses trop pleins d’émotions… Pour jouer, il faut apprendre à faire confiance aux autres, en son environnement, avoir aussi confiance en soi.

Pour résumer : le jeu est à la base des apprentissage car il développe des compétences sociales importantes. Sans confiance ni autocontrôle : tout apprentissage sera impossible.

Mais au-delà de la confiance, que permet le jeu ?

 Si la simple confiance en soi et aux autres ne suffisait pas, le jeu va aussi permettre :

  • Une meilleure motricité : le chien va apprendre à utiliser ses pattes, son museau, prendre conscience de son corps. Cela lui permettra de gagner en dextérité motrice.

 

  • Une meilleure communication intra et interspécifique : pour jouer, il faut savoir respecter les règles ! Un chien incapable de se calmer ou de respecter les pauses demandées par ses congénères sera vite mis de côté. Le jeu favorise donc la communication. Il permet au chien d’améliorer ses auto-contrôles.

 

  • Le jeu est apaisant : La peur et la joie sont des émotions contraires qui ne peuvent cohabiter au même moment chez le même individu. Le jeu permettra donc de réduire l’anxiété. Comme l’exprime si bien Carlotta : avoir appris à jouer dehors (lieu non stressant) à permis de passer à l’intérieur. Le plaisir du jeu à pris le dessus sur la peur. Le jeu à un impact direct sur le mental de votre compagnon.

 

  • Le jeu permet de mieux appréhender l’environnement : on le voit avec les jeunes chiens. Tout est jeu ! En jouant, le chien apprend qu’il peut être actif et avoir une influence sur son environnement. Il ne le subit plus. Il apprend à le modifier et à s’y adapter. Et savoir modifier son environnement, c’est super rassurant.

 

  • Le jeu a une influence direct sur la santé : baisse du cortisol, augmentation de la serotonine, mais aussi activité physique et meilleur cardio… le jeu, quelque soit sa forme, a un impact direct sur la santé physique du chien.

 

  • Le jeu permet de créer des connexions cérébrales ou de les maintenir. On voir à quel point il est indispensable aux chiots ou aux animaux âgés.

 

OK, mais quel type de jeu faut-il utiliser ?

Ne soyons pas sectaires !

Tous les jeux ont leur intérêt, et se limiter à une sorte serait une erreur. Là encore, c’est votre chien qui vous dira ce qu’il aime le plus.

« Bonjour, moi c’est Tina. J’ai 13 ans. Et j’étais un chien réactif… faut dire que la vie ne m’avait pas fait de cadeau. Et j’ai été adoptée par une joueuse compulsive. Elle m’a proposé des jeux de flair, des jeux de lancés, des bébêtes qui pouic… finalement j’ai compris qu’au lieu de me jeter sur les autres chiens, mieux valait choper un pouic. C’est vachement plus drôle et c’est moins dangereux. Et tous les jours, je peux courir, chercher, pouiquer… avant c’était laisse et contrôle. Maintenant, je joue. Et tout ce qui m’énervait autant c’est devenu super fun parce que je peux jouer dans la situation. Comme dit ma maitresse : je suis sortie de mon bumker mental. »

Il existe différent types de jeux :

  • Jeux de réflexion : il permettent au chien d’apprendre à agir sur son environnement. Le chien devra résoudre des énigmes, et trouver des solutions efficaces pour obtenir sa récompense.
    • Permet de fatiguer efficacement un chien très actif
    • Permet de créer / entretenir les connexions cérébrales (l’équivalent du sudoku ou mots croisés humains)
    • Permet d’améliorer les autocontôles

  • Jeux de flair et de recherche : C’est LE type de jeu préféré de tous les chiens. Le flair est vital au chien et bien souvent, il l’utilise de moins en moins…
    • Permet une fatigue saine
    • Permet de comblé le besoin olfactif
    • Permet la détente en cas d’anxiété
    • Facile à mettre en place, seule votre imagination est une limite

  • Jeux de lancés
    • Permet de faire courir le chien en cas de gros besoin de mouvement
    • Facile à mettre en place
    • Permet de travailler certains aspects éducatifs
    • Se combine facilement au flair et à la recherche

 

Un autre intérêt du jeu !

On me demande souvent : mon chien ne doit pas bouger suite à une intervention chirurgicale… Il va péter un plomb !

Bah non : il va jouer ! Les jeux de flair et de réflexion sont essentiels dans ce cas.

Vous le voyez plus d’excuse pour ne pas jouer avec son chien !

Bien entendu, cet article ne traite que des jeux entre chiens et humains… entre chiens, c’est encore un peu différent 😊

 

Vous trouverez quelques jeux sympa dans la boutique-solidaire… https://www.canimalin.ch/jouets/

Mais il en existe beaucoup d’autres et votre imagination est très riche pour créer des jeux d’exception !

 

 

Les dangers du printemps

Les dangers du printemps

Le printemps, on l’a dit ici, est la saison pendant laquelle il nous fqut être vigilants à beaucoup de choses sur le plan éducatif. Mais ce n’est pas tout : le plan sanitaire est aussi à prendre en compte car cette saison haute en couleurs regorge de dangers pour nos chiens. LES PARASITES EXTERNES Ah les tiques et les puces. Dès que la température remonte a 8°C : elles reviennent déjà. Une seule puce pouvant pondre jusqu’à 100 œufs… l’invasion est vite là. Le risque ? Démangeaisons et grattages au sang pouvant aller jusqu’à l’infection… allergies… invasion de votre habitation (et pour nous aussi, la puce est un parasite très désagréable et difficile à faire partir.). La puce peut aussi transmettre des larves et de vers à votre chien, entrainant ainsi des troubles gastriques importants. Comment les rep
Dominant mon chien ?

Dominant mon chien ?

Mon chien est dominant.

Bon. Pas de bol. Parce que dominant ça existe pas ; Leader à la limite mais ça ne colle pas avec l’étiquette.

Si on prends le dictionnaire (larousse) dominant = En éthologie, individu occupant une position de dominance sociale.

Donc, à la limite, dominant peut se dire d’un statut social, mais ce n’est pas un un trait de caractère.

Ce qui signifie en clair :
– celui qui gère le mouvement des autres individus du groupe.
– celui qui gère l’alimentation du groupe.
– celui qui gère la sexualité des membres du groupe.

Donc…
– votre chien vous impose des heures de sorties ? Un itinéraire précis ? Vous lui demandez l’autorisation pour quitter la maison ?
– votre chien fait les courses ? Prépare vos repas ? Décide de ce que vous allez manger et quand vous le mangerez ?
– vous demandez son autorisation à votre chien pour avoir une relation sexuelle avec votre partenaire ?

A toutes ces questions… la réponse est non.

Donc… votre chien n’est pas dominant. Vous voilà sauvé.
Mais… il désobéit ! Il teste les limites ! Il grogne ! Il…

OK… il désobéit ou il n’a pas compris votre demande ? Commencez par vérifier que les apprentissages sont correctement acquis… vous aurez des surprises. Et même si la demande a été comprise : la motivation était-elle suffisante ?

Il teste les limites ? C’est qu’il ne les connait pas.

Il grogne ? Non il communique. En voilà une bonne nouvelle !

Oui mais… il attaque les autres chiens ! Il est dominant !

Alors non plus.
A la limite pour qu’il y ait hiérarchie, il faudrait un groupe stable dans un environnement libre. La rencontre même quotidienne avec Yoko le chien du voisin ne peut pas être considéré comme un groupe stable. Surtout que Yoko et Choupi sont toujours en laisses !

Un chien qui grogne ou essaie d’attaquer un congénère ne fait qu’exprimer un mal-être.
Ce mal-être peut-être lié a différents facteurs :

– mauvaise socialisation ?
– douleur ?
– gêne à cause de la laisse ?
– peur ?
– colère ?
– frustration ?
– etc…

Mais en aucun cas un chien n’essaiera de “dominer” un autre par la violence.

Un leader est par nature pacifique. Il règle les éventuels conflits dans le calme, souvent d’un simple regard, éventuellement associé a un grognement. Mais il n’ira pas plus loin que ça. C’est un chien qui n’est jamais en conflit, qui sépare les autres en cas de conflit, un chien qui aime le calme.

Un loulou qui veut se battre avec tout le monde est un chien mal dans ses pattes ; exactement aux antipodes du “dominant” (oui je sais… ça fait mal a l’égo de passer de “gros mâle dominant” à “chien qui manque de confiance en lui” – je comprends. Courage : on s’en remet)

Par pitié. Par respect pour vos chiens… bannissez ce terme ; reconnaissez lui le droit d’être lui sans lui coller une étiquette négative. Il mérite mieux que ça.

Le secret de la caresse…

Le secret de la caresse…

Sujet épineux que celui de la caresse. J’ai souvent entendu “mon chien aime qu’on le caresse”… et vu un chien qui manifestement ne partageait pas cet avis.

La caresse, c’est une forme de lien. La caresse est apaisante pour l’humain qui la donne , tellement apaisante que cela réduit notre tension artérielle et réduit le niveau de cholestérol. Cela a bien d’autres avantages pour notre santé… Ce qui explique pourquoi la plupart des gens recherchent ce contact : il nous fait du bien ! A nous… mais au chien ? Est-ce que lui, il aime être caressé de la sorte ?

Et ben… pas toujours ! La plupart des chiens vont apprécier le contact et la caresse de leur compagnon humain… mais pas des autres humains (même si on connait tous des chiens qui aiment sans aucune limite le contact et la caresse de tous les humains connus et inconnus).

La caresse apporte du confort à notre compagnon. Elle le rassure, augmente son taux d’ocytocine, réduit son stress et encore sur tout plein d’autres choses bonnes pour sa santé.

Alors on devrait les caresser tout le temps ?

Bah non… Car tout comme nous, parfois, le chien n’a pas envie de contact physique. Il peut ne pas en avoir envie pour plein de raison : peur, douleur, fatigue ou juste parceque ce n’est pas le moment !

Et cela se respecte… Alors comment savoir si l’on peut partager ce moment de câlin ? Tout simplement en le proposant et en acceptant la réponse…

C’est assez simple : présentez votre main et voyez ce qui se passe…

Là : le message est clair : gratouille.. oui !! derrière la noreille et arrête pas… Yeux mi-clos, museau qui recherche la main… La caresse est demandée et appréciée !

Parfois par contre… l’envie n’est clairement pas présente ! Alors : on fiche la paix à toutou (d’ailleurs, les 15 secondes de vidéo l’ont suffisamment saoulée pour qu’elle parte se coucher ailleurs dans la foulée)

Comment savoir si un chien n’a pas envie ?

Se lécher le museau, bâiller, fermer les yeux, détourner le regard, se retourner ou lever une patte avant sont autant de comportements qui indiquent que le chien ne profite pas autant que nous de ce moment.

Si ces premiers signaux ne sont pas efficaces, le chien envoie un message plus clair, peut même s’éloigner, rabattre ses oreilles vers l’arrière, se baisser, mettre la queue entre ses jambes et se coucher sur le dos. Si ces messages ne sont pas compris, le chien peut se facher : se raidir, fixer le regard, grogner, montrer les dents et, dans des cas extrêmes, mordre.

Restez attentifs, surtout avec les chiens inconnus.

Y’a-t-il des caresses plus apprécié que d’autres ?

Et bien oui… Même si cela reste une question d’individu, on peut établir un plan des points de gratouilles favoris de nos toutous :

  • sous le menton
  • le poitrail
  • derrière les oreilles
  • Les épaules
  • l’attache de la queue
  • sous le ventre si votre chien vous y invite

La tête est rarement appréciée, pas plus que les accolades dont raffolent les enfants.

De manière générale : laissez le chien venir à vous, ne le retenez pas. Il appréciera d’autant plus ce contact qu’il aura le droit de s’y soustraire.

Et même si vous avez très envie d’un gros câlin pour montrer votre amour à votre compagnon, gardez en tête que aimer, c’est avant tout respecter.

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