Pâques ? Oui. Mais…

Pâques ? Oui. Mais…

🐇🐥🐣
JOYEUSES PAQUES A TOUS!

Mais petite piqûre de rappel 😉
Le chocolat est très dangereux pour les chiens !!
La theobromine contenue dans le cacao est un toxique puissant qui peut le tuer en 2h !

Deux à quatre heures après l’ingestion, l’animal peut présenter de l’agitation, des vomissements et de la diarrhée. Il urine souvent, respire plus rapidement, son cœur bat plus vite et il peut présenter de la fièvre.

Quelques heures plus tard, des convulsions et des troubles du rythme cardiaque peuvent survenir.

La toxicité diffère selon le type de chocolat. Plus il est fort en cacao, plus cette dernière est forte !

Chocolat noir.
Si votre chien a avalé plus de 2 grammes de chocolat noir par kilo de poids corporel (20 grammes pour un chien de 10 kg, 40 grammes pour un chien de 20kg,…)

Chocolat au lait.
Si votre chien a avalé plus de 10 grammes de chocolat au lait par kilo de poids corporel (100 grammes pour un chien de 10 kg, 200 grammes pour un chien de 20kg,…).

Chocolat blanc : sans danger

Il n’est pas nécessaire d’intervenir si le chien a pris moins que les quantités reprises ci-dessus.

Il n’y a pas d’antidote. Le traitement est symptomatique. En cas d’ingestion récente (< 2 h) et s’il n’y a pas de symptôme, il faut faire vomir

Conclusion :
PAS DE CHASSE AUX OEUFS EN CHOCOLAT POUR NOS CHIENS !

Par contre : ils adorent les vrais œufs 😉 et organiser une chasse à la friandise stimulera son flair et lui fera un plaisir fou !

Attention… Poison !

Attention… Poison !

Aujourd’hui, une super chienne a failli mourir.

C’est vraiment pas passé loin, et seule l’intervention rapide du vétérinaire, suivi d’une nuit complète en hospitalisation et perfusion lui ont sauvé la vie.

La raison ?

Une souris… ou plutôt la strychnine que cette dernière avait absorbé.

 

La strychnine est un POISON neurotoxique particulièrement violent, qui était utilisé pour tuer les « nuisibles » tels que les rats, les souris et autres rongeurs. Un poison tellement dangereux qu’il a été interdit à la vente en 1999 !

Mais il reste vraiment très facile de s’en procurer… et certains l’utilisent toujours.

Pour la chienne, l’absorption est accidentelle. Elle a avalé une souris qui avait avalé de la strychnine…

La suite, vous la connaissez : elle a frôlé la mort.

Un constat reste à faire : ce produit est encore utilisé. Et il est dangereux ! Très dangereux.

A vous propriétaires d’animaux domestiques : soyez particulièrement vigilants. Avec le printemps, de nombreuses sources d’empoisonnement existent, même sans volonté consciente de nuire :

  • Les poisons comme la strychnine… raticides, insecticides, anti-limaces (en plus c’est sucré et les chiens adorent le goût) et autres joyeusetés comme les engrais ou antigels.
  • Les plantes toxiques (bêtement de vieilles noix qui ont pourri peuvent se révéler très toxiques, ou le raisin un peu plus tard dans les vignes), champignons.
  • Certains animaux aussi… Les crapauds ou les chenilles peuvent aussi être neuro-toxiques.
  • Un autre danger très peu connu et causant un grand nombre d’intoxications graves : les allume-feu ! très souvent utilisés dans les foyers… Bêtement quand on fait griller nos cervelas pour un bon moment en famille.

Le chien peut aller fouiller sous les foyer éteints, et s’empoisonner avec les restes non brulés ou même via le bois qui en a été imprégné. Là aussi le goût est sucré et hyper appétent pour les chiens (renards etc…)

Selon les vétérinaires, c’est un empoisonnement très fréquent. Avec l’arrivée du printemps, le nombre de foyer va augmenter, les risques aussi ! Ne laissez pas vos chien fouiller dans les foyers…

Bref… SURVEILLEZ VOS ANIMAUX, évitez au maximum de les laisser manger des choses dehors (je sais… ce n’est pas toujours si simple) et REAGISSEZ au moindre signe anormal :

  • Convulsions ou tremblements
  • Vomissement
  • Apathie
  • Agitation anormale
  • Salivation importante
  • Difficultés respiratoires
  • Paralysie ou raideur des pattes
  • Saignements anormaux (gueule, oreilles, anus…)
  • Pâleur des muqueuses

FONCEZ CHEZ LE VETERINAIRE.

 

A vous, qui mettez des produits contre les rongeurs ou les insectes: Avez-vous conscience que ces toxiques vont tuer sur toute la chaine alimentaire ?

Le « nuisible » va consommer le poison, et intoxiquer tous ses prédateurs : chiens, chats mais aussi renards, rapaces ou autres charognards… En utilisant ce genre de poison, ce ne sont pas que les souris/limaces/insectes que vous visez, mais tout l’écosystème qui vit autour ! Les victimes collatérales sont particulièrement nombreuses… et peuvent remonter la chaine alimentaire jusqu’à l’humain !

Et si un enfant avait touché ce poison ? Vous imaginez le drame ?

Je sais que l’idée de départ est juste de se débarrasser de ravageurs, sans penser que le poison ira plus loin. Je sais qu’à aucun moment vous ne souhaitez tuer de chien, de chat ou autres… mais le fait est que cela tue bien plus loin que leur cible initiale.

Ces poisons sont très destructeurs. Ne pourrions-nous pas avoir une approche respectueuse de la nature ? par exemple : les renards sont particulièrement efficaces pour réguler les souris, sans passer par des poisons qui tuent sans regard, sans distinction et sur une durée longue.

Chaque « nuisible » à son prédateur… et si on s’en servait plutôt que de détruire sans réfléchir plus loin ?

A nous, utilisateurs de moults produits : antigel, allume-feu… de nombreux produits sont DANGEREUX pour les animaux domestiques, mais aussi pour la faune sauvage.

Peut-être pourrions nous apprendre à ne plus nous en servir ? ou tout au moins faire en sorte de ne pas en laisser de traces dans la nature. Aucun de nous ne veux devenir tueur sans le savoir, j’en suis certaine.

Et parfois, ça passe par des choses bêtes, où nous ne pensions pas à mal. Un exemple bête : la pâte à pain (ou toute autre qui n’a pas été cuite) jetée au compost… quoi de moins polluant que ça ? et pourtant quoi de plus dangereux pour les animaux domestiques et/ou faune qui viendrait à en manger…

 

A TOUS : gardons les yeux ouverts et réfléchissons à la portée de nos actions

AUX PROPRIETAIRES DE CHIENS : gardons les yeux ouverts… et réfléchissons à la portée de leurs actes.

L’infographie suivante est extraite du magazine Sciences et Nature : https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/chiens/intoxication-du-chien-et-du-chat-quels-poisons-se-cachent-a-votre-domicile_12318

intoxivation

intoxivation

 

 

La longueur de la laisse

La longueur de la laisse

Ah la laisse !

Il y a les pour, il y a les contres… mais c’est un objet indispensable.

Obligatoire en ville, obligatoire à certaines périodes de l’année dans les forêts et les champs… elle doit faire l’objet d’un apprentissage précis et positif pour être bien vécue par nos compagnons.

Mais quels sont les critères pour une bonne laisse ?

Parlons confort pour l’humain… La matière est essentielle. Une laisse en nylon, un chien qui tire d’un coup… et c’est la brûlure assurée !

Préférez les matières de type coton, ou biothane qui assureront confort et sécurité à vos mains. Après c’est une question de choix :

  • Le biothane est très léger et facile à nettoyer. Par contre il peut se révéler très glissant quand il est mouillé
  •  Le coton est léger et ultra confortable mais plus difficile a nettoyer et lourd quand il est mouillé.

Mais parlons surtout du principal intéressé : LE CHIEN !

Quels sont les critères d’une bonne laisse pour votre chien ?

Déjà : la couleur, il s’en fiche…

Le poids par contre… est essentiel. Une bonne laisse se doit d’être légère et la plus “invisible” pour lui. Une laisse lourde sera inconfortable et bloquera vraiment ses moments. Ainsi, évitez de passer la laisse de Gégé le grand danois à Kiki le chihuahua 😉

La solidité est aussi un critère important : une laisse qui casse peut mettre votre chien en danger. Les matières utilisées par les laisses du commerces sont en général testées et des tests de casse sont effectués par les fabricants.

Mais un critère est prioritaire : LA TAILLE !

Bien que attaché, votre chien doit pouvoir bouger et interagir avec son environnement. Une laisse trop courte, ou tenue trop serrée peut mettre un chien en insécurité émotionnelle. Il se retrouvera incapable de fuir, ou d’avancer ou juste de renifler. Et cela est souvent vecteur de réactivité !

Une bonne laisse ne devrait jamais mesurer moins de 2m (en ville), l’idéal étant à 3 ou 4 mètres.

En pleine campagne : la longe de 8 ou 10 mètres permettra à votre chien de vivre presque librement, même s’il doit être tenu. Attention cependant : le poids du chien est démultiplié en bout de longe… Ainsi si votre chien de 30kg part en courant, c’est 300kg qui arriveront au bout des 10m, le risque de chute est important. Il faut donc apprendre à tenir correctement la longe de notre compagnon.

Petite info sur les laisses à dérouleur… bien que très pratiques, elles présentent de nombreux inconvénients.

  • en gardant une traction permanente, votre chien apprend que tirer lui donne plus de liberté…et cela retarde énormément l’apprentissage de la marche en laisse
  • Elles cassent souvent, représentant un danger très important.
  • Lâchées par inadvertance, le chien se retrouve poursuivi par le boitier, ce qui est souvent effrayant et entraine des fuites dangereuses.

C’est un matériel qui doit être évité au plus possible.

Vous pourrez trouver des laisses sur la boutique : https://www.canimalin.ch/laisses/

Toutes les laisses grossenbacher, en coton ou en biothane peuvent être à la longueur de votre choix.

Nourrir avec PLAISIR

Nourrir avec PLAISIR

** Nourrir avec plaisir

Nourrir son chien… quoi de plus simple ?

On prends des croquettes, on dose la bonne quantité, on verse dans la gamelle et on donne. A heure fixe.

Facile non ?

Oui… on pourrait faire ça. C’est d’ailleurs ce que font 95% des propriétaires de chiens dans les pays occidentaux. Voire plus. Je crois qu’à ce jour, il n’existe aucune statistique sur le sujet.

Sauf que… Si cette manière de nourrir son chien est bien pratique pour nous les humains… Pour le chien, elle est quand même sacrément chiante ! Désolée de cette vulgarité, mais il faut dire les choses comme elles sont.

A l’état “sauvage”, la recherche et la consommation de nourriture représente 5h d’activité pour le chien !

Vous avez bien lu : 5 heures !

 5 heures pendant lesquelles le chien va :

– utiliser son flair pour chercher / chasser / creuser

– résoudre des énigmes plus ou moins compliquées pour atteindre la nourriture

– déchiqueter, lécher, mastiquer.

Et ça, c’est une normalité, pour nous aussi du reste. Je vous laisse calculer le temps que manger représente pour nous humains. Nous devons pour cela :

– travailler

– faire nos courses

– préparer le repas et le consommer

Alors ? combien de temps d’activité représente un repas ? Impressionnant non ? et je vous jure que si l’on vous ôtait cette activité sans vous en donner d’autre : vous vous ennuieriez ! Et très rapidement, vous n’auriez plus de plaisir à manger. Vous le feriez pour ne pas mourir de faim, mais vous n’auriez plus de plaisir. Surtout, si comme nos chiens, on vous servait chaque jour la même chose, à la même heure, dans exactement la même quantité.

Alors, comme je suis sûre que vous voulez que repas rime avec plaisir, voici quelques astuces* !

 

 – VARIEZ ! Tout comme nous, le chien aime la diversité. On est bien revenus du “il doit manger toujours pareil”. Les vétérinaires vous le confirmeront : manger toujours pareil, c’est créer une faiblesse importante au niveau du microbiote. Le chien digèrera de plus en plus mal. Variez les menus ! Vous nourrissez aux croquettes : changez les goûts. Donnez du poisson, de la viande, alternez. Mélangez de la pâtée qui donnera du goût et une texture différente. N’hésitez pas à mettre quelques restes de table (viande ou légumes… attention au sel et aux épices ! les chiens ne les supportent pas).

– JETEZ LA GAMELLE : Bon, dit comme ça, c’est un peu violent. Gardez la pour les jours où le temps manque. Mais idéalement la gamelle est un élément occasionnel. Redonnez au chien la possibilité de GAGNER sa nourriture. Comment ?

                  – Utilisez une balle distributrice (par exemple la Soft Cube) : elle fera bouger votre chien et comblera le besoin de chasser.

                  – Utilisez un tapis de flair (le tapis Buster par exemple) ou juste le gazon ! le chien passera de longs moment à renifler et chercher sa nourriture

                  – Fourrez des Kong : le chien passera un long moment à lécher et mastiquer

                  – Utilisez des jeux de réflexions pour lui faire résoudre des énigmes

 Des solutions simples et peu onéreuses :

                – remplissez une bouteille PET avec les croquettes : le chien devra découvrir comment les faire sortir

                – mettez les croquettes dans un moule à Muffins avec des balles qui bouchent les compartiments. Le chien devra réfléchir pour résoudre cette énigme

En fait, les idées sont infinies ! Et les repas de votre chien deviendront ENFIN des moments passionnants pour lui.

En plus, tous ces jeux entrainent le calme, la réflexion et réduisent considérablement la vitesse d’absorption des aliments. Ce qui permet une meilleure digestion !

 – NOURRISSEZ QUAND IL A FAIM : Pour les chiens qui reçoivent plein de friandises en éducation, la question se pose un peu moins… mais nombreux sont les chiens qui ont faim et ne reçoivent rien car ce n’est pas l’heure. Bon… mais entre nous, quand vous avez faim, si vous ne mangez pas, vous vous sentez comment ? Personnellement, je suis de mauvaise humeur et ne peux pas me concentrer facilement ! Inutile de me demander quoique ce soit. Bah pour le chien, c’est pareil.

Et non : il ne deviendra pas obèse 😉 Pas plus que vous qui avez grignoté une pomme ou même un biscuit à 10h. Et vous ne devenez pas obèse car au repas suivant, vous mangerez moins… C’est pareil pour le chien ! Ici, il y a toujours des balles distributrices pleines dans la caisse à jouet. Les chiens le savent. Et ils ne les prennent que en cas de petit creux, je ne relève pas d’abus. Mes chiens savent qu’ils peuvent manger quand ils en ont besoin, donc ils n’ont pas besoin de tout avaler le plus vite possible. Depuis que je fais ça, ils sont plus calmes, digèrent mieux.

* Conseils pour un chien EN BONNE SANTE

** En photo : un chien qui a comblé ses besoins en balade ! Le flair à découvert la patte de chevreuil sous la neige, puis il aura fallu creuser pour la sortir, et manger un aliment rare avec une grande valeur ! Un moment de pur plaisir pour lui (un peu moins pour moi, j’avoue 😉 )

 

 

Le jeu, un allié de taille !

Le jeu, un allié de taille !

Le jeu, un allié de taille !

 « bonjour, je m’appelle Carlotta, et je vais vous parler un peu de moi. Je suis une ancienne chienne des rues, et j’ai été adoptée il y a environ un an. C’est chouette non ? Sauf que voilà… moi je n’étais jamais entrée dans une maison, et ce nouvel environnement m’effraie beaucoup. Beaucoup. Si je le pouvais, je ne vivrais que dehors. Et… j’ai découvert le jeu. Je ne savais pas jouer en fait. Alors mon humaine a commencé à jouer avec moi, dehors. Un jeu de flair et de réflexion… J’adore ça. Et comme j’adore ça, mon humaine, elle a commencé à placer ce jeu dans la maison ! et moi.. j’ai commencé à sortir de mon panier, à explorer cet endroit tellement effrayant qu’est l’intérieur d’une maison.

Croyez moi… sans ce jeu : je serais encore dans mon panier bien cachée ! Mais j’ai appris que cet environnement, je pouvais le découvrir et le comprendre. »

L’exemple de Carlotta n’est qu’un exemple, mais il est révélateur !

Le jeu est bien souvent oublié, alors qu’il est un allié de taille dans la plupart des troubles du comportement.

Nous allons voir pourquoi…

Le jeu est à la base des apprentissages !

Jusqu’à très récemment, on considérait les apprentissages comme une chose très sérieuse. Il ne fallait pas s’amuser en apprenant. Pourtant, il suffit de regarder comment apprennent les jeunes animaux ou les enfants pour comprendre notre erreur : ils apprennent en jouant !

Le jeu va permettre d’apprendre les bons gestes, les bons comportements, le tout sans risque. Ces apprentissages, une fois maitrisés, seront ensuite appliqués dans la vraie vie.

Pour jouer, il faut savoir respecter les règles, savoir canaliser sa force, inhiber ses trop pleins d’émotions… Pour jouer, il faut apprendre à faire confiance aux autres, en son environnement, avoir aussi confiance en soi.

Pour résumer : le jeu est à la base des apprentissage car il développe des compétences sociales importantes. Sans confiance ni autocontrôle : tout apprentissage sera impossible.

Mais au-delà de la confiance, que permet le jeu ?

 Si la simple confiance en soi et aux autres ne suffisait pas, le jeu va aussi permettre :

  • Une meilleure motricité : le chien va apprendre à utiliser ses pattes, son museau, prendre conscience de son corps. Cela lui permettra de gagner en dextérité motrice.

 

  • Une meilleure communication intra et interspécifique : pour jouer, il faut savoir respecter les règles ! Un chien incapable de se calmer ou de respecter les pauses demandées par ses congénères sera vite mis de côté. Le jeu favorise donc la communication. Il permet au chien d’améliorer ses auto-contrôles.

 

  • Le jeu est apaisant : La peur et la joie sont des émotions contraires qui ne peuvent cohabiter au même moment chez le même individu. Le jeu permettra donc de réduire l’anxiété. Comme l’exprime si bien Carlotta : avoir appris à jouer dehors (lieu non stressant) à permis de passer à l’intérieur. Le plaisir du jeu à pris le dessus sur la peur. Le jeu à un impact direct sur le mental de votre compagnon.

 

  • Le jeu permet de mieux appréhender l’environnement : on le voit avec les jeunes chiens. Tout est jeu ! En jouant, le chien apprend qu’il peut être actif et avoir une influence sur son environnement. Il ne le subit plus. Il apprend à le modifier et à s’y adapter. Et savoir modifier son environnement, c’est super rassurant.

 

  • Le jeu a une influence direct sur la santé : baisse du cortisol, augmentation de la serotonine, mais aussi activité physique et meilleur cardio… le jeu, quelque soit sa forme, a un impact direct sur la santé physique du chien.

 

  • Le jeu permet de créer des connexions cérébrales ou de les maintenir. On voir à quel point il est indispensable aux chiots ou aux animaux âgés.

 

OK, mais quel type de jeu faut-il utiliser ?

Ne soyons pas sectaires !

Tous les jeux ont leur intérêt, et se limiter à une sorte serait une erreur. Là encore, c’est votre chien qui vous dira ce qu’il aime le plus.

« Bonjour, moi c’est Tina. J’ai 13 ans. Et j’étais un chien réactif… faut dire que la vie ne m’avait pas fait de cadeau. Et j’ai été adoptée par une joueuse compulsive. Elle m’a proposé des jeux de flair, des jeux de lancés, des bébêtes qui pouic… finalement j’ai compris qu’au lieu de me jeter sur les autres chiens, mieux valait choper un pouic. C’est vachement plus drôle et c’est moins dangereux. Et tous les jours, je peux courir, chercher, pouiquer… avant c’était laisse et contrôle. Maintenant, je joue. Et tout ce qui m’énervait autant c’est devenu super fun parce que je peux jouer dans la situation. Comme dit ma maitresse : je suis sortie de mon bumker mental. »

Il existe différent types de jeux :

  • Jeux de réflexion : il permettent au chien d’apprendre à agir sur son environnement. Le chien devra résoudre des énigmes, et trouver des solutions efficaces pour obtenir sa récompense.
    • Permet de fatiguer efficacement un chien très actif
    • Permet de créer / entretenir les connexions cérébrales (l’équivalent du sudoku ou mots croisés humains)
    • Permet d’améliorer les autocontôles

  • Jeux de flair et de recherche : C’est LE type de jeu préféré de tous les chiens. Le flair est vital au chien et bien souvent, il l’utilise de moins en moins…
    • Permet une fatigue saine
    • Permet de comblé le besoin olfactif
    • Permet la détente en cas d’anxiété
    • Facile à mettre en place, seule votre imagination est une limite

  • Jeux de lancés
    • Permet de faire courir le chien en cas de gros besoin de mouvement
    • Facile à mettre en place
    • Permet de travailler certains aspects éducatifs
    • Se combine facilement au flair et à la recherche

 

Un autre intérêt du jeu !

On me demande souvent : mon chien ne doit pas bouger suite à une intervention chirurgicale… Il va péter un plomb !

Bah non : il va jouer ! Les jeux de flair et de réflexion sont essentiels dans ce cas.

Vous le voyez plus d’excuse pour ne pas jouer avec son chien !

Bien entendu, cet article ne traite que des jeux entre chiens et humains… entre chiens, c’est encore un peu différent 😊

 

Vous trouverez quelques jeux sympa dans la boutique-solidaire… https://www.canimalin.ch/jouets/

Mais il en existe beaucoup d’autres et votre imagination est très riche pour créer des jeux d’exception !

 

 

Les Besoins du chien

Les Besoins du chien

Souvent on me demande conseil pour des soucis de comportement. On me décrit un chien “têtu”, parfois “bête comme ses pieds”, ou “dominant”. Bref : un chien a qui on ne peut pas faire confiance et incapable d’apprendre quoique ce soit.

 

Parfois, on a bien affaire à des soucis de comportement, liés à des traumatismes ou à un mauvais développement à l’âge chiot ou de mauvais apprentissages involontaires ou encore des raisons de santé.

 

Souvent, on a juste à faire à un chien dont les besoins ne sont pas respectés. Attention ! Je ne parle pas de chien maltraité. Loin de là ! La plupart du temps, les propriétaires sont amoureux de leur chien, ils ne veulent que son bien ; mais ne savent pas ce qu’est un chien, ignorent quels sont ses besoins et de ce fait ne comblent pas ces besoins. Ne pas combler ces besoins créent des “troubles du comportement” plus ou moins importants.

 

Alors, quels sont ces besoins si essentiels ?

 

En 1992, le Farm Animal Welfare Council a établi ” 5 libertés” décrivant le bien-être animal. Ces 5 points font aujourd’hui référence dans la prise en charge des animaux.

 En règle générale, le 3 premières libertés sont comblées. En Suisse, il est heureusement rare de voir des animaux mal nourris, mal soignés ou vivant dans des conditions épouvantables. Cela peut arriver, mais reste rare.

Par contre… Nous allons développer les deux derniers points 

Liberté d’exprimer un comportement normal pour l’espèce

Chez le chien il s’agit principalement :

  – Besoin de contacts sociaux :

Le chien est un être d’attachement obligatoire, comme l’humain. C’est-à-dire que s’attacher à un autre être est tout aussi vital que boire ou manger. Les besoins sociaux
sont donc très importants ! Combler ce besoin devrait représenter 3h par jour, au minimum chez le chien (hors nuit – Joël Dehasse)
Ce besoin peut être comblé de différentes manières :

* contact avec l’humain : des moments ensemble, de jeux, de tendresse, de travail. L’emmener avec nous, le faire partager de bons moments qui pour lui seront
source de stimulations mentales différentes. C’est passer du temps qualitatif, en connexion avec son chien. 

* contact avec des congénères : laisser les chiens libres de se rencontrer, de renifler les odeurs, jouer, communiquer. 

* Contact avec les autres animaux : Pour un chien bien socialisé, aller à la rencontre d’animaux de ferme (par exemple) entre totalement dans le besoin social. Cela lui permet d’avoir une stimulation mentale supplémentaire, de découvrir de nouvelles odeurs…

Agressivité, peur… Il arrive que certains chiens ne puissent être mis en contact direct avec des congénères, ni avec des humains. Que faire ?
* Le besoin de contact peut se gérer à distance ! Sentir les odeurs d’un autre chien, marquer… sont déjà une partie du besoin de contact. Parfois, ils seront
suffisant.
* Jouer en brute n’est pas gage de bon contact. Avoir la possibilité de marcher tranquillement ensemble est déjà une satisfaction du besoin.
* Être touché par des humains inconnus est rarement apprécié par les chiens. C’est à respecter.
Le besoin social permet :
– La communication inter et intraspécifique
– Peut-être tactile / visuelle / olfactive.
– Le jeu
– Réduit le stress (sauf non respect des émotions du chien)

Besoin de renifler : 

C’est un besoin PHYSIOLOGIQUE / PSYCHOLOGIQUE/ D’EPANOUISSEMENT 

Notre monde humain est fait de couleurs et de visions – celui du chien est fait d’odeurs. Nous voyons avec nos yeux, le chien voit avec son nez. 

Une balade doit respecter ce besoin et ne pas se faire au pas de course en tirant le chien qui renifle. A la limite, il sera bien plus
efficace de laisser son chien renifler longuement et de couvrir une courte distance que de parcourir plusieurs kilomètres rapidement.

Un prochain article parlera plus spécifiquement de l’odorat du chien, mais en attendant, n’oubliez jamais : Le chien est né pour sentir. Lui offrir le temps et la capacité de le faire c’est régler un bon nombre de “troubles du comportement”

Lors d’un prochain article, je développerais l’olfaction du chien, mais globalement, gardez en tête que lorsqu’en entrant dans une cuisine vous sentez qu’une sauce bolognaise est sur le feu… votre chien en a senti toute la recette, et pourrait écrire sa recette, au gramme près pour chaque ingrédient, juste comme ça, en la reniflant.

Sports canins en lien :

– Mantrailing
– Recherche Utilitaire
– Piste d’obédience
– Détection «sportive»

– Nose working (je mettrais quelques exercices faciles à faire chez soi ou en balade par la suite)

Intérêt pour le chien :

– Baisse de la pression artérielle et du
stress
– Réflexion
– Découverte de l’environnement
– Augmentation de la confiance en soi et du bien-être (selon étude de C.Duranton et A. Horowitz – 2019)

 

Besoin de mastiquer :

 

Trésor trouvé sous la neige – un grand moment de mastication

– C’est un besoin PHYSIOLOGIQUE / PSYCHOLOGIQUE
La mastication est d’autant plus essentielle qu’elle permet :
– La détente /le plaisir
– Augmentation de l’ocytocine et la baisse du cortisol
– Fatigue saine et occupation

Pour faire simple : votre chien est stressé ? Donnez lui un os. Votre chien s’ennuie ? donnez lui un os.

Sans rentrer dans l’anatomie : il suffit de voir la taille des muscles masticatoires du chien (en jaune sur le schéma) pour comprendre à quel point combler ce besoin primaire est essentiel. 

La mastication est aussii la brosse à dents des chiens. Lui offrir de quoi mastiquer au quotidien, c’est vous éviter de fréquents détartrages chez le vétérinaire.

J’entends encore trop souvent : “mais ça sent mauvais / c’est dangereux / J’aime pas / il en a pas besoin”… La mastication est un besoin primaire du chien, au même titre que bouger ou boire ou manger.

Quel os donner ? cela fera l’objet d’un futur article. 

Absence de peur et de détresse

Ca semble basique… Eviter la peur et l’angoisse au chien

Dans les faits… ce n’est pas si simple.

De nombreuses méthodes éducatives sont basées sur la coercision (punition). Il semble souvent plus facile de punir un chien qui se trompe, qui “fait une bêtise” que de prendre le temps de lui apprendre des comportements plus adaptés à notre société humaine. 

Sous couvert de montrer au chien qu’il ne risque rien… combien sont mis en immersion ? C’est à dire placé dans la situation qui les effraie “pour lui apprendre”.

Combien de chiens, sans être phobiques, se retrouvent dans des situations qui les mettent mal à l’aise ?

Pire ! combien sont euthanasiés car ils ont mordu, souvent par peur ?

L’absence de peur et d’angoisse, c’est une liberté qui est loin d’être gagnée… malgré la bonne volonté de l’humain accompagnant, souvent par manque de connaissance des signaux que le chien nous envoie. Faites vous accompagner par un professionnel qui travaille sans force ni punition.

Oui… encore un article en perspective. La peur chez le chien : un long et vaste sujet !

 

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